Troisième combatante, Adama Boye qi fait partie de la dernière génération. l’héritage à la fois noble et lourd laissé par Younousse Seye et jalousement entretenu par Germaine Anta Gaye a été d’un grand apport pour la jeune génération de plasticiennes sénégalaises dont Adama Boye est une des portes flambeaux. Avec feue Djiamiatou Bikami, elle est l’une des artistes les plus actives du Sénégal. Technicienne en bâtiment, aménagiste artiste plasticienne , elle avoue s’inspirer d’artistes expérimentés, en particulier des femmes comme Younouusse Seye. la série intitulée Same Liniou moom , ou préserver ce qui est notre, invite à la préservation de notre identité tout en magnifiant le courage et le dynamisme de la femme africaine .Same liniou mome est également u hommage aux femme de Nder. l’œuvre d’Adama Boye est un hymne à la préservation d’une identité culturelle africaine. sa réalisation fait appel à des supports très symboliques . L’utilisation de la peau d’animal, son support favori donne un aspect à la fois mystique et très festif a son œuvre. Que ce soit dans la confection des gris-gris ou la réalisation d’instruments a rythmes, la peau est toujours mise à contribution. a présence du pagne tissé qui, l’ Afrique accueille le nouveau-né et accompagne le défunt a sa dernière demeure, et qui de fait, a une signification particulière , complète l dispositif. Tout un pan de la culture sénégalaise et africaine est visité dans l’œuvre d’Adama Boye « nous africain, sommes très conservateurs. Nos ancêtres faisaient tout pour préserver les relations culturelles et sociales , je suis très traditionnalistes et tiens a notre culture », nous dit-elle. Sur a toile, sur la peau, sur la pagne ou sur tout autre support, par la peinture, ou e collage , elle rappelle le passé et le mystère de l’Afrique et file la métaphore orange et rouge d’une Afrique belle , sociable et chaleureuse. elle s’est également implique dans le combats de la femme plasticienne.